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vive les sociétés modernes - abécédaire
11 juin 2014

W comme Simone Weil (ou l'inquiétude de la pensée)

 

Florence de Lussy, qui s'est chargée avec Michel Narcy de l'édition des œuvres complètes de Simone Weil, dit qu'il s'agit d'une pensée « intenable, qui procède par une succession de déséquilibres compensés, n'offrant à l'esprit aucune quiétude » (1).

La « quiétude », vient du vieux mot latin « quiet » qui veut dire tranquille et a donné l'adjectif « quietus ». C'est, pour Simone Weil, « Ma conception de l'enfer: la fausse béatitude. Se croire par erreur au paradis. ».

Le quiétisme, aujourd'hui serait « la culture du compromis ». Pour Simone Weil, le compromis vaudrait compromission.

Si le quiétisme consiste dans le fait de mettre la pensée à l'abri, on peut dire que Simone Weil est l'exemple même de la pensée exposée.

Son professeur d'histoire rue d'Ulm notait déjà son « besoin de chercher la vérité et de l'exprimer avec un invincible courage: un refus absolu de toute compromission dans les plus petites choses comme dans les grandes.» 

Partageant avec son maître Alain « l'horreur de l'arrière », elle  se hasarda toujours sans souci de ses « arrières »; c'est pourquoi on a pu la croire bourgeoise et communiste, anarchiste et mystique, hérétique et traditionaliste, intellectuelle et femme d'action, matérialiste et spiritualiste... Le père Perrin, qui fut son confident et son ami, parle de ses « contradictions »: « Pour la comprendre, pour ne pas lui reprocher ses contradictions, ses tâtonnements et ses oscillations, il faut se souvenir qu 'elle n'est pas une solution, mais une question, pas une réponse, mais un appel, pas une conclusion mais une exigence... (2)

Pour Elle, il n'est question ni de concilier les contradictions sur un même plan, ni de les « dépasser »  sur un plan prétendument supérieur; elles demeurent  ouvertes, comme des blessures.  Il ne faut pas pour autant les refuser, car elles sont la marque du réel. La plupart du temps, nous les refusons parce qu'elles sont une souffrance pour l'esprit. Elles exigent de changer l'axe de l'attention, de « perdre la perspective ». Simone Weil compare ce changement de l'axe du regard à ces peintres chinois qui adoptent le point de vue de l'insecte ou de l'oiseau. Accepter la contraction c'est refuser de séparer théorie et pratique, d'où son partage de « la condition ouvrière »; c'est refuser de lâcher l'individu pour le collectif, d'où son refus des églises, des partis, des états; c'est refuser de lâcher les plus pauvres, les abandonnés de l'histoire, d'où ses positions anticolonialistes, anti-bourgeoises, anti romaines, anti -nazies. 

Tous ces refus assemblés lui valurent beaucoup d'incompréhension:

Jacques Audiberti la compare à Pascal: « Les Blaise Pascal et les Simone Weil, sombres et creusés, leur fanatisme les montre plus loustics et plus pionniers que les religieux patentés et les chrétiens de rang. Leur degré d'indépendance mentale les assimile à ces francs-tireurs qui compromettent l'armée régulière. » (3)

On retrouve la rigueur et la logique de ces refus multiples dans les « oeuvres » de Simone Weil qui sont fragmentaires, dispersées: écrits journalistiques (manifestes, tracts, indignations liées à l'actualité), écrits intimes (correspondances, carnets), écrits fondateurs (philosophiques ou politiques), écrits littéraires (commentaires de l'Iliade, traductions d'anciens textes grecs, contes, poèmes, une pièce de théâtre...).

Aucune de ses œuvres ne fut publiée de son vivant. Elle mourut en exil, méprisée, abandonnée. Dans une de ses dernières lettres, elle dit: « Si personne ne consent à faire attention aux pensées qui se sont posées sur un être aussi insuffisant que moi, elles seront ensevelies avec moi. »

Il faut dire que Simone Weil multiplia les « handicaps ».

La situation historique où elle se trouva, d'abord, et qu'elle énonça sans ambages:

«La période présente est de celles où tout ce qui semble normalement constituer une raison de vivre s'évanouit, où l'on doit, sous peine de sombrer dans le désarroi ou l'inconscience, tout remettre en question », période dont elle analysa plus lucidement que bien des contemporains (d'hier et d'aujourd'hui) les raisons:

« Le capitalisme est sur le point de voir son développement arrêté par des limites infranchissables. Et cependant jamais le socialisme n'a été annoncé par moins de signes précurseurs. » (4)

Sa condition personnelle, singulièrement exposée:

Elle était  la pire des intellectuelles, étant philosophe, la pire des femmes, étant juive.

En s'appliquant avec constance à démentir ces déterminations, chaque fois elle fit scandale.

Comme « intellectuelle », elle méprisa l'intelligence universitaire et institutionnelle:

Comme « femme »,  à une époque où la « féminité » se marquait par les toilettes et les leçons de maintien, Simone Weil transgressa les habitudes: durant sa première année d'enseignement, ses ennemis diront qu'elle boit du vin rouge et du café dans les bistrots du Puy avec les tailleurs de pierre. Georges Bataille ne la considéra jamais comme une femme. Dans  Le bleu du ciel  il insiste sur sa laideur, sa saleté, sa noirceur.

Sa judéité enfin a été l'objet de bien des polémiques. Gustave Thibon considère qu'elle fut une juive refoulée. Comment peut-on à la fois être juive et antisémite au temps d'Auschwitz! Mais en fait Simone Weil ne se considérait pas comme « juive », parce que la judéité était  pour elle une culture qu'elle ne partageait  pas, des traditions qui n'étaient  pas les siennes. Elle se reconnaissait fille de la culture grecque d'abord, chrétienne ensuite, ou plutôt amoureuse du Christ, de lui seul; indépendamment de toute appartenance d'Eglise.

En effet elle refusait le « Dieu des armées », celui de la Bible, qui magnifie le culte de la force, la collusion du pouvoir politique et du pouvoir religieux, déjà présent chez Moïse.

Elle considérait inacceptable le mythe du « peuple élu »  emprunté par Hitler aux juifs.  

 

En quoi son inquiétude constitue-t-elle donc une pensée?

On ne peut la considérer comme un système. Un système veut une synthèse surplombant les contradictions. Nous avons dit que Simone Weil les creuse jusqu'au déchirement, dans le domaine du travail, de la politique, du spirituel.

Pour elle le travail commence par celui de la pensée, qui doit se déprendre des illusions.

« La domination des puissants ne se limite pas à la possession des instruments de production mais s'étend au domaine de la pensée. » Il faut se débarrasser même de l'illusion qui consisterait à vouloir se libérer du travail matériel, car il est la seule véritable noblesse. (5) : Il résulte du face-à-face de l'homme avec la nécessité, il rend possible le « projet », il « renouvelle le pacte avec le monde. » C'est la nature du travail qu'il faut transformer. Simone Weil en fit l'expérience en travaillant durant les années  1934 / 1935  comme ouvrière chez Alsthom , à Boulogne-Billancourt, puis chez Renault.   Elle connut alors la faim, la peur du chômage, les accidents de travail,   et surtout l'humiliation. « Ne plus penser. Seul et unique moyen de ne pas souffrir ».

Puisque  le travail est  la marque et la dignité de la condition humaine, le fait de le rendre inhumain est un crime. c'est « réduire une part de la population en bêtes de somme, en accessoires de machines à produire, en esclaves. » Que ce soit sur une manette ou sur un écran, c'est toujours  l'attention toute entière du travailleur que la production  confisque et dévore. C'est là sa source d'énergie. Le travail qui semble manuel requiert tout autant l'attention que la servitude du travail « intellectuel ». L'aliment de la production, c'est la déshumanisation, dans tous les cas, même pour celui qui est au chômage.

Comme si cette « cannibalisation » était nécessairement liée à la production elle-même.

« Le travail ne s'accomplit plus avec la conscience orgueilleuse qu'on est utile, mais avec le sentiment humiliant et angoissant de posséder un privilège octroyé par une passagère faveur du sort, un privilège dont on exclut plusieurs êtres humains du fait même qu'on en jouit, bref, une place. »  Cette « faveur » est octroyée par l'entreprise, qui ne compte pas le salaire comme un actif, mais comme une charge. Parce que leur activité cérébrale leur est confisquée, les ouvriers n'ont plus accès à l'organisation de leur travail. Le « management » est  un mode de « gestion » du personnel, traitement du « stock » humain disponible. Ce qui semble anodin, voire « moderne » est une atteinte déclarée à la pensée.  La division entre les ouvriers et les bureaux d'études  se double de la division entre les syndiqués et la « direction syndicale », de celle entre la direction de l'entreprise et les possesseurs de l'usine. Ceux-ci se divisent en petits actionnaires, qui retirent des dividendes, et grands capitalistes, occupés à des jeux financiers. (6) « Un homme comme Ford, à la fois capitaliste et chef d'entreprise, apparaît comme une survivance du passé. » On peut saluer au passage l'actualité des analyses de Simone Weil.

Faut-il, par lucidité politique et parce que les organisations syndicales sont des bureaucraties, réfuter ces organisations? Faut-il les promouvoir parce qu'elles sont indispensables aux luttes? Les deux! La volonté de lutter avec tous les moyens n'implique pas qu'on ne tente pas d'examiner, de critiquer, voire de changer ces moyens. L'action politique ne doit donc pas être conçue comme un élan auquel il faudrait se livrer, mais comme un travail critique qu'il faut mener  méthodiquement.

Simone Weil a toujours pratiqué le « militantisme » avec un courage qui frisait la provocation : engagements syndicaux, participation aux luttes ouvrières, voyage en Allemagne et analyse des forces politiques en présence, départ pour les brigades internationales en Espagne, participation active à la résistance à Marseille, au comité de la France libre à Londres. Mais chaque fois elle refuse d'être « inconditionnelle ».

A propos de la guerre d'Espagne elle écrit à Bernanos:

« Un abîme séparait les hommes armés de la population désarmée. Un abîme tout à fait semblable à celui qui sépare les pauvres des riches.... » (7) Puis: « On part volontaire avec des idées de sacrifice et on tombe dans une guerre qui ressemble à une guerre de mercenaires avec beaucoup de cruauté en plus et le sens des égards dus à l'ennemi en moins. » 

Ainsi c'est paradoxalement sa participation à la guerre qui conforte Simone Weil dans un pacifisme qui avait trouvé son origine dans l'horreur des guerres coloniales.

Les guerres sont aveugles et absurdes: « La guerre efface toute idée de but, même l'idée des buts de la guerre. Elle efface la pensée même de mettre fin à la guerre. » On fait la guerre pour des « majuscules tueuses »: «  Nation, Sécurité, Capitalisme, Communisme, fascisme, Ordre, Autorité, Propriété, Démocratie...Notre époque soi-disant technicienne ne sait se battre que contre des moulins à vent. »

La guerre pour la Révolution n'y échappera pas:

« La Révolution n'est pas possible parce que les chefs révolutionnaires sont des incapables et elle n'est pas souhaitable parce que ce sont des traîtres. Trop bêtes pour avoir la victoire, et, s'ils l'avaient, ils opprimeraient, comme en Russie. « 

Mais, quand les troupes hitlériennes entrent à Prague, en 1939, Simone Weil opère une révision déchirante: « Mon erreur criminelle ».  Le réel, c'est bien la France occupée.

Cependant en même temps que la France est occupée, elle reste une puissance occupante.

S'il faut se battre ainsi à la fois sur tous les fronts, c'est que la guerre, l'oppression coloniale, l'asservissement du travail salarié ont la même source: l'emprise de la force.

L'exercice humain de la force semble un défi à ses  lois habituelles qui vont du plus fort au plus faible : comment se fait-il que le plus petit nombre puisse opprimer le plus grand? C'était la question de La Boétie. Commentant ce texte, Simone Weil constate elle-aussi:  « l'histoire montre partout les masses sous le joug et quelques-uns levant le fouet » (8).

Puisque le grand nombre obéit, c'est qu'il n'est pas vrai que le nombre soit une force.

En toutes occasions, ceux qui ordonnent sont moins nombreux, mais précisément parce qu’ils sont moins nombreux, ils s'organisent en un ensemble. Les autres sont un plus un. C'est donc que cette organisation de l'ensemble social est oppressive par essence.

Sauf à de courts instants exceptionnels, aussitôt réprimés, comme celui de 1936, la fusion collective produit des monstres: « le gros animal » de Platon dans La République (9).

« Tout au long de l'histoire, les hommes ont lutté, ont souffert et sont morts pour émanciper les opprimés. Leurs efforts, quand ils ne sont pas demeurés vains, n'ont jamais abouti à autre chose qu'à remplacer un régime d'oppression par un autre. Ayant lutté pour liberté, égalité, fraternité ils se sont trouvés un beau jour ayant obtenu, comme le dit Marx, infanterie, cavalerie, artillerie» (10). Quel est ce mécanisme?

« Tout groupe humain qui exerce une puissance, l'exerce non pas de manière à rendre heureux ceux qui y sont soumis, mais de manière à accroitre cette puissance. C'est là une question de vie et de mort pour n'importe quelle domination. » (11). On ne peut utiliser soi-même la force sans changer de camp. Or la justice est toujours « transfuge du camp des vainqueurs ». Comment  lutter contre la force sans passer dans le camp des vainqueurs?  En refusant la force, en choisissant volontairement la faiblesse  Mais ce refus  relève d'un autre plan, puisque toute la nature et toute la vie sociale relèvent de rapports de force. C'est pourquoi on peut l'appeler « sur-naturel ». Si la force est naturelle, son refus ne peut pas être naturel. Dans L'enracinement, Simone Weil explore aussi cette voie: Il existe une seule puissance au monde capable de renoncer à la force, la pensée. « La pensée, indépendamment du fait d'être ou non révolutionnaire, pour autant qu'elle construit une échelle de valeurs qui n'est pas de ce monde, est l'ennemie des forces qui dominent la société. » Mais la pensée doit être épurée.

Pour échapper au règne de la force, il faut à la fois recréer l'individu contre la dépersonnalisation du travail et des organisations collectives, et « décréer » le moi, qui veut sa part de puissance.

Il faut donc à la fois

1-Recréer l'individu, qui seul résiste aux puissances d'oppression ;

2-Décréer le moi, par consentement libre, et non par acceptation de sa destruction par une oppression sociale ou politique.

 

On ne peut résumer l'œuvre de Simone Weil que par les questions qui furent les siennes:

1-La question de « l'attention » qui pose la pensée comme un travail de lucidité (Premiers travaux, sur Descartes etc.)

2-La question sociale, qui passe par le travail et la lutte pour « un travail non servile » (Réflexions sur la liberté et l'oppression, La condition ouvrière)

3-La question politique, qui exige de penser l'oppression comme rapport de forces (Articles contre le colonialisme, Méditation sur l'obéissance et la liberté, Réflexions sur la barbarie, Allons-nous vers la révolution prolétarienne »)

4- La question spirituelle (Attente de Dieu, La pesanteur et la grâce etc.) considérée comme une voie de lutte intérieure contre le domaine de la force et non comme un engagement religieux. « Une étoile », dit Simone Weil, « n'indique aucune direction. » Ce n'est pas un fondement au sens d'une donation de sens. Mais les marins ont besoin de l'étoile pour se repérer. C'est un fondement de cette sorte qu'élabore sa dernière œuvre, restée inachevée, incomprise: L'enracinement, qui voulait établir les bases d'un nouveau contrat social. A sa lecture, comme à son  projet d'un « corps expéditionnaire d'infirmières parachutisme de première ligne », De Gaulle déclara: « Cette fille est folle ». Après ce verdict, Simone Weil  mourut à 34 ans le 20 Août 1943. Il nous reste ce témoignage:

Après les révélations du docteur Katz à Londres sur les camps d'extermination, Simone Weil resta « sans voix » . A partir de ce moment, elle ne parla plus, n'écrivit plus. On  pourrait interpréter ce silence comme la seule réponse possible. Celle du Christ.

 

 Conclusion

 

L'inquiétude de la pensée poussa Simone Weil sans aucun répit jusqu'à l'interrogation sans réponse, presque un blasphème: « Le plus grand crime de Dieu est de nous avoir créés ».  Son œuvre apparaît pleine de paradoxes, contradictions, revirements; son écriture morcelée, éclatée, fragmentaire. L'inquiétude (ou, comme dirait Henri Michaux, « l'intranquillité ») vient de la difficile soudure entre la pensée et l'action. Mais c'est par le passage à l'acte que la pensée est rendue à la vérité.  La mise à l'épreuve vitale arrache la pensée à sa cohérence supposée, et l'oblige à se dissocier d'elle-même.

Il y a cependant une très profonde cohérence à cette incohérence apparente, celle de l'inquiétude, qui traverse sa vie et son œuvre comme le fil d'une fêlure. «  La direction seulement, indiquée depuis le seuil. Le seuil est le lieu de la pensée, qui n'est  chez elle nulle part, en exil de la vie.  « Le seul fait que nous existons, que nous concevons et voulons autre chose que ce qui existe constitue pour nous une raison d'espérer. » (13) Le parcours de la pensée de Simone Weil est une tension entre l'inquiétude et l'espoir , non une trajectoire. Jamais sa pensée ne dogmatise, ne conduit. Elle nous accompagne seulement. Jamais elle ne parvient au but qu'elle se fixait. Son œuvre est une pensée du seuil, une pensée d'éveil en des temps de nuit.

 

Françsoie Valon (philosophie, Toulouse)

 

Bibliographie de base

Œuvres de Simone Weil:

Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale (folio essais)

La condition ouvrière (Gallimard, coll. Espoir 1964)

L'enracinement (Gallimard Coll Espoir, puis coll. Idées, puis Polio Essais 1990)

La source grecque (sous le nom d'Emile Novis, éditée par Jean Ballard puis Gallimard 1953)

Œuvres (Ed. Quarto)

Oeuvres sur Simone Weil:

Simone Petrement,   La vie de Simone Weil (2 volumes, Fayard 1973)

Robert Chenavier,  Simone Weil, une philosophie du travail (Cerf 2001)

Robert Chenavier,  Simone Weil, l'attention au réel  (Michalon 2008)

Bertrand Saint Sernin,   L'action politique de Simone Weil (Cerf 1988)

Ch.Rancé,   Simone Weil, le courage de l'impossible (Seuil 2008)

Joël Janiaud,   Simone Weil, l'attention et l'action (PUF 2008)

Catherine Millot,   La vie parfaite (L'infini. Gallimard)


 

notes

1/ Florence de Lussy :  Intro à la porte du transcendant

2/ Père Perrin : Mon dialogue avec Simone Weil

3/ Jacques Audiberti: Dimanche m'attend – 1er mai 1965.

4/ Allons nous vers une révolution prolétarienne? Article, 1933.

5/ S W « Du temps » O C I p.143 1928

6/ S.W Analyses rassemblées dans « Allons-nous vers la révolution prolétarienne? » 1933

7/ Témoignage de Malou Blum, sa compagne de clandestinité.

8/ La Boetie :   Discours sur la servitude volontaire commenté par SW Méditation sur l'obéissance et la liberté 1938

9/ Platon :   La République  livre VI 493 ab

1O/ S W : Allons-nous vers la Révolution prolétarienne?

11/ S W : Allons-nous vers la Révolution?1933

12/ L'espoir est l'endroit dont l'inquiétude est l'envers, il peut toujours être déçu, comme celui de ces personnes dont Simone Weil raconte l'anecdote à ses élèves de Roanne: « - Je vous ai déjà vu à Vienne? - Non, je n'y suis jamais allé. Ah bon, alors c'étaient deux autres personnes... »

 

 


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Commentaires
J
12/ L'espoir est l'endroit dont l'inquiétude est l'envers, il peut toujours être déçu, comme celui de ces personnes dont Simone Weil raconte l'anecdote à ses élèves de Roanne: « - Je vous ai déjà vu à Vienne? - Non, je n'y suis jamais allé. Ah bon, alors c'étaient deux autres personnes... »<br /> <br /> <br /> <br /> Je lis et relis cette note 12 du document vers lequel un lien est proposé... et je ne comprends toujours pas le sel ni le sens de l'anecdote! Désolé de commenter en exprimant ma perplexité devant un détail un exposé aussi intéressant que celui de Françoise Valon... mais si quelqu'un veut bien m'éclairer, je lui en serai reconnaissant.
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