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vive les sociétés modernes - abécédaire
4 juin 2014

V comme Vibrations (et ondes)

Nous vivons dans un univers completement rempli  d'ondes de toutes sortes, depuis les ondes sonores jusqu'aux ondes lumineuses, Hertziennes, Rx ou Gamma… Ainsi nous, les vivants, ne serions qu'une manifestation de la matière, organisée, qui se consume  depuis notre naissance jusqu'à notre mort.

Les vivants sont une forme de l'énergie, dont la combustion est plus ou moins rapide. L'être vivant engendre des signaux, des ondes, dont la nature exacte nous échappe, mais dont nous constatons les manifestations tous les jours. On parle de "chaleur humaine", d'Aura, d'ondes positives ou négatives, de "coup de foudre", d'atomes crochus"...Il y a des êtres qui attirent ou repoussent, des coïncidences troublantes ou inattendues que l'on attribue au hasard, ce "grand sac d'ignorance". Ce qui est évident c'est que le cœur et le cerveau émettent des ondes électromagnétiques analysées par l'électrocardiogramme et l'électroencéphalogramme.

Alors mon idée. Comme toute vie n'est que mouvement, énergie, et matière, nos actes sont la résultante de notre équilibre intérieur. Cet équilibre que permet de renforcer la méditation, relaxation et autres techniques qui permettent de contrôler le "stress", probablement le grand responsable de la plupart des maladies actuelles. Dans le même esprit, il fort probable que "l'amour" en soit le principal remède.

Cela s'observe tout autour de nous. Les êtres les plus recherchés sont ceux qui partagent tout ce qu'ils peuvent et leur appétit de vivre avant tout...Cela semble passer par des vibrations à peine visibles, de la voix, du regard, du sourire, de la main...

Il semble que tout le relationnel social soit vibratoire! Les distances ne semblent pas un obstacle, comme le prouvent le téléphone, la radio et la TV. Seule compte la réceptivité de chacun…Les vibrations émises et reçues. Nous sommes des émetteurs mais aussi des récepteurs. Le lien social n'est pas rationnel comme on serait tenté de le croire, il repose sur des interactions affectives, conscientes ou non, gérées par le "cerveau limbique" (celui qui joue un rôle si important chez les femmes) imbriqué entre le "cerveau cortical", (le cerveau rationnel) et le "cerveau reptilien", (le plus primitif), autonome.

La résultante des vibrations c'est le rythme ! Comme en musique, le rythme, pour les ondes électromagnétiques c'est la fréquence. Le rythme est propre à chacun. Il y a les rapides, les lents, les réguliers, les irréguliers, les agréables les irritants, les infatigables et ceux qui s'épuisent... Certains rythmes, vibrations ou ondulations se complètent, se prolongent, s'harmonisent et d'autres sont incompatibles. Il en est de même des êtres. J'aime cette vision de la vie, autour des vibrations, du rythme, de la musique et de l'harmonie.

 

Freddy Chiche (cardiologue)

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Commentaires
F
Mon ami Francis Maurin, docteur en mathématiques et ancien professeur à Paris V, m'a un jour exposé sa théorie sur les odeurs. Il m'a d'ailleurs donné l'article scientifique écrit par lui pour décrire son modèle. Manquant de compétences pour en être juge, j'en ai seulement retenu que les odeurs seraient moins des "particules" que des "ondes". Au delà de la "chimie", Francis Maurin pense qu'on pourrait décrire et expliquer les odeurs avec des modèles physiques voire mathématiques.<br /> <br /> Les odeurs également comme des "vibrations" ?<br /> <br /> Qui a une idée sur le sujet?
J
Brillant ce commentaire de JCH ! (si j'ose dire !)
J
"Le mesme cours des planètes<br /> <br /> Règle nos jours et nos nuits:<br /> <br /> On m'a vu ce que vous estes:<br /> <br /> Vous serez ce que je suis"<br /> <br /> <br /> <br /> Ce quatrain des Stances à Marquise a permis à Corneille d'exprimer un lien entre une loi cosmique et un destin humain. Bon. Je veux bien croire que l'univers entier (banlieue comprise) est régi par des lois physiques qui s'applique à la totalité de ce qui est. Personnellement, j'ondule peu mais je veux bien concevoir que tout vibre, y compris moi. Je suis tout à fait d'accord aussi pour recevoir et émettre des signes. Va pour cet éclairage vibratoire ou sémaphorique sur ce qu'il peut y avoir en nous de plus impalpable...<br /> <br /> Mais je me demande si au-delà de leur usage métaphorique, ces hypothèses peuvent nous mener bien loin, s'il y a là de quoi analyser, expérimenter, reproduire. Tout cela parle assez bien à mon imagination mais sur la viabilité de la théorie "panvibratoire", je reste (pour le moment) sceptique. Cela dit, quand j'étais prof, on me notait administrativement en fonction de trois critères qui étaient censés mieux étayer l'opinion du chef d'établissement. Assiduité ( ça se constate), ponctualité (ça se mesure) et "rayonnement"... Peut-être donc que j'irradiais, que j'impressionnais les plaques sensibles et que mon proviseur qui, là-dessus, en connaissait sûrement... un rayon!
J
A la suite de Deleuze et du commentaire de PG, ne pourrions-nous nommer cela <br /> <br /> « sympathie » ? <br /> <br /> « À une anecdote, il leur arrivait de rire au même endroit ; et le récit touchant d'une belle action leur faisait retourner les regards en même temps, de peur de trahir l'émotion trop vive. Pour tout exprimer par un bon vieux mot, il y avait entre eux sympathie. Mais, direz-vous, c'est de l'amour ; patience, madame, pas encore. »<br /> <br /> (A. de Musset, Nouvelles, « Emmeline »)
P
Le billet de Freddy Chiche m'a rappelé (à tort ou à raison) ce que dit de l'amitié Gilles Deleuze dans son "Abécédaire". Là où F. Chiche parle de vibrations et dondes, Deleuze parlerait de signes.<br /> <br /> <br /> <br /> "Pourquoi on est ami de quelqu’un ? Pour moi c’est une affaire de perception, c’est pas qu’on ait des idées communes ; mais qu’est-ce que cela veut dire avoir quelque chose de commun avec quelqu’un ? Je dis des banalités : on se comprend sans avoir besoin de s’expliquer ; c’est pas à partir d’idées communes. On a un langage commun ou un pré langage commun. Il y a des gens, je ne comprends rien à ce qu’ils disent, même si ils disent des chose simples (passez-moi le sel) ; au contraire il y en a qui me parlent d’un sujet extrêmement abstrait et je ne suis pas d’accord avec eux et je comprends tout ; je comprends tout ce qu’ ils me disent ; ça veut dire que j’ai quelque chose à leur dire et qu’ils ont quelque chose à me dire, et c’est pas du tout la communauté des idées. Là il y a un mystère, un grand mystère : avoir quelque chose à dire à quelqu’un, s’entendre si bien sans idées commune.<br /> <br /> J’ai une hypothèse : chacun de nous est apte à saisir un certain type de charme, pas tous les types. Il y a une perception du charme. Qu’est-ce que j’appelle le charme ? Pas du tout des trucs d’homosexualité. Un geste de quelqu’un, une pensée de quelqu’un avant qu’elle soit signifiante, un geste de quelqu’un, une pudeur de quelqu’un : c’est des sources de charme qui vont tellement jusqu’à la vie, jusqu’à des racines vitales ! C’est comme ça qu’on devient ami de quelqu’un ; il y des phrases insignifiantes mais avec un tel charme, une telle délicatesse que…l’amitié nait, l’amitié peut naitre.<br /> <br /> Il y a bien une question de perception. Percevoir quelque chose qui vous convient ou qui vous apprend, qui vous ouvre qui vous révèle quelque chose. Quelqu’un qui émet des signes : on les reçoit ou on ne les reçoit pas. Toutes les amitiés je crois sont à ces bases-là. Etre sensible aux signes émis par quelqu’un." (transcrit comme j'ai pu)
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  • Cet abécédaire est élaboré progressivement. Les contributions proviennent d'horizons (professionnels, disciplinaires, philosophiques...) divers. Il voudrait être un témoignage sur notre époque.
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