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vive les sociétés modernes - abécédaire
2 juin 2010

P comme Plantes transgéniques (2. l'approche OGM)

L’approche OGM est plus subtile, plus précise et elle apporte la biodiversité que l’on a choisie car la modification génétique résulte le plus souvent de l’addition d’un ou quelques gènes dont les propriétés biologiques et l’intérêt agronomique sont connus. Ainsi a-t-on obtenu dans un premier temps des plantes résistantes à des insectes nuisibles ou à des herbicides sans que les propriétés des plantes en question soient altérées. Dans le premier cas, les OGM permettent une diminution des épandages de pesticides, des augmentations de rendement et une simplification de la tâche des agriculteurs. Dans le second cas, le travail des agriculteurs est également simplifié et permet d’utiliser un herbicide particulièrement peu toxique et biodégradable. Dans les deux cas, les OGM apportent globalement aux agriculteurs une augmentation significative de leurs revenus ainsi qu’une réduction très notable et très appréciée de leur intoxication par certains pesticides. Tout ceci explique le succès mondial de ces OGM, sans précédant dans l’histoire des semences.

Les premiers OGM ont donc été délibérément conçus pour les agriculteurs et non pour les consommateurs, ce qui n’a rien de choquant. Cette stratégie était la bonne car dans l’industrie, comme pour beaucoup d’activités humaines, il est préférable de commencer l’application d’une nouvelle technique en cherchant à résoudre des problèmes simples et de donner la priorité à des produits offrant un retour rapide et peu risqué sur investissement.

Cette période pionnière commence à être derrière nous. Les brevets initiaux arrivent à expiration. Les techniques sont accessibles à des nombreux pays, y compris de pays en développement ou en émergence. Les OGM de deuxième génération commencent à arriver. A titre d’exemples mentionnons le riz (et plusieurs autres espèces) contenant des carotènes destinés aux centaines de millions d’humains qui tombent aveugles chaque année et meurent en raison de carences sévères en vitamine A. Diverses variétés sont en cours de validation : maïs résistant à la sécheresse, plantes enrichies en fer, en acides aminés rares (lysine) ou en acides gras de type oméga-3 susceptibles de remplacer les huiles de poissons pour se prémunir contre les accidents cardiovasculaires. Des maïs capables d’utiliser l’azote de l’air plutôt que des engrais chimiques sont annoncés. Ces quelques exemples ne représentent qu’une petite partie des projets en cours.

L’obtention de variétés de plantes via la sélection classique ou via l’approche OGM comporte des risques qui sont du même ordre et dans les deux cas fondamentalement faibles. Les risques dépendent surtout des gènes sélectionnés ou ajoutés.  Les variétés obtenues par sélection classique sont soumises à des tests d’innocuité réduits (ce qui ne permet pas d’éviter à tout coup la mésaventure des pommes de terre décrite plus haut). Les OGM étant nouveaux, de meilleures pratiques ont été adoptées. Avant d’être acceptés pour la consommation animale ou humaine, les OGM sont soumis à des tests de toxicité et d’allergénicité. Ces tests sont ceux utilisés depuis des décennies et qui on fait leurs preuves pour évaluer les risques des nouveaux produits qui se trouvent dans notre environnement. Aucun OGM susceptible d’être nuisible pour la santé n’est accepté pour une mise sur le marché. Les commissions ad hoc rejettent en premier examen une demande d’homologation d’un OGM sur deux. Ces demandes ne sont finalement acceptées que si toutes les exigences internationalement reconnues sont remplies. Des centaines de millions d’animaux consomment des OGM depuis 10 ans sans qu’aucun éleveur n’ait jugé bon d’abandonner cette pratique.

Certains des tout premiers OGM contiennent un gène résistance à un antibiotique qui selon la FAO, l’OMS, l’AESA, l’EMEA et le Codex Alimentarius n’a aucune chance de présenter un risque significatif pour la santé animale ou humaine. La dissémination des OGM ne diffère pas fondamentalement de celle des variétés obtenues par sélection. Des problèmes bien réels peuvent se poser selon l’espèce concernée et le gène mis en jeu. La pollution génétique est bien maitrisée pour le maïs et le soja conventionnels depuis des décennies, elle l’est tout autant pour les variétés OGM. A cet égard, l’opposition entre les OGM et les produits issus de l’agriculture biologique est totalement artificielle, elle est dictée par une idéologie mais aussi par la recherche de profit. Des agronomes avertis clament que pour répondre à la demande alimentaire des décennies à venir, l’humanité est condamnée à adopter une agriculture à haut rendement et propre, ce quelle ne sait pas encore faire. Ceci implique la mise au point de techniques limitant davantage les apports de substances chimiques dans les champs et une intervention accrue des biotechnologies qui comprennent l’utilisation d’OGM.

Tous les continents utilisent et préparent eux-mêmes de plus en plus d’OGM pour la plus grande satisfaction d’une majorité des agriculteurs, en particulier dans les pays en développement ou en émergence (http://www.isaaa.org). Seule l’Europe reste embourbée dans des problèmes de sécurité très largement surestimés et médiatisés. Certains prétendent que cette situation est due pour une bonne part à une vive opposition de nature idéologique. D’autres considèrent que cela tient aussi au fait que les industries Nord Américaines de la phytopharmacie ont donné la priorité aux OGM aux dépends des pesticides alors que leurs homologues européennes ont fait le choix inverse pour maintenir le plus longtemps possible leur commerce bien lucratif des pesticides.

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Louis-Marie Houdebine

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Pour en savoir plus :

http://www.isaaa.org  

Houdebine LM. (2006). Les OGM en douze questions. Science et pseudosciences. 272 : 25-33.

Houdebine LM. Dix questions sur l’agriculture biologique. (2010) Science et pseudosciences 290 : 18-27

Gènes de résistance aux antibiotiques et plantes transgéniques 2001, 206 pages. Edité par Léa Clavilier, François Hervieu, Olivier Letodé, INRA Editions. 

Aumaitre L.A. Les aliments issus de plantes génétiquement modifiées : équivalence, efficacité et sécurité chez les animaux de ferme. (2002) INRA Prod. Anim. 15 : 97-108

Houdebine LM. OGM. La gestion des risques. (2009) Biofutur 300 : 58-60

http://www.projectpegasus.eu

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Commentaires
M
Ce texte d’un ton posé des destructeurs d’expérimentations scientifiques (rédigé a posteriori du sabotage de Colmar) contraste avec la violence de leurs actes. Cela montre s’il en était besoin qu’ils sont lucides sur la portée de leur comportement en termes de propagande. En effet, leurs (en principe) amis d’extrême-gauche ont eu des mots très durs à leur encontre (« acte totalement répréhensible » pour le PCF ; « débilité » pour LO ; seul le NPA, toujours en errance doctrinale, a approuvé, ainsi que les Verts bien sûr).<br /> Plus de détails :<br /> http://www.marcel-kuntz-ogm.fr/article-lettre-176-1-septembre-10-56337406.html<br /> Il s’agit donc ici de tenter de se justifier et de quitter provisoirement leur costume de fanatiques, pour ne pas être condamné par l’opinion publique et donc marginalisé à terme.
S
Les cépages français ne sont-ils pas TOUS greffés sur une vigne sauvage américaine dont le breuvage tiré de ses frits serait imbuvable?<br /> Tous les gosiers du monde se seraient-ils accommodés des substances indûment passées du porte-greffe au greffon?
S
Votre manifeste a le mérite d'être clair: refus de la civilisation au milieu de laquelle vous vivez, qui n'est sortie qu'il y a à peine un siècle et demi de l'hyper-mortalité infantile et du risque réel de famines qui a sévi jusqu'à la fin du 19ème siècle (famine d'Irlande, années 1860, phylloxera: ruine de milliers de viticulteurs, maladie du ver à soie: disparition de cette activité en France).<br /> Chacun de vous pourrait explorer sa généalogie de l'avant dernier siècles et mesurer à quoi il doit sa vie. <br /> Il est tout à fait évident que la forme qu'a pris l'agriculture dans le monde a besoin d'une recherche coûteuse et d'une industrialisation du conditionnement et de la fourniture d'engrais et de traitements. Ce n'est pas à l'échelle du hameau ou du village que cela peut se faire.<br /> Les utopies d'aujourd'hui sont forcément rétrogrades (celles d'autrefois étaient progressistes). La vôtre n'échappe pas à ce vecteur (oubli du vrai passé, retour à un passé fictif)<br /> Si vous prenez un jour le pouvoir (en France, vous commencez à avoir vos chances), faites déjà l'inventaire des livres, oubliés, mais que d'aucuns pourraient retrouver, à brûler solennellement.
M
Suite à l'évènement du 15 Août, on a beaucoup entendu les officiels se plaindre, mais peu les faucheurs volontaires expliquer les raisons de leur geste. Puisse ce lieu d'échange réel entre avis différents servir de lieu d'écoute entre scientifiques et citoyens !<br /> M Is (ancien INRA)<br /> <br /> Lettre ouverte <br /> <br /> Nous, Faucheuses et Faucheurs Volontaires, avons procédé à l’arrachage de 70 pieds de vignes transgéniques sur une parcelle de l’Inra de Colmar, le 15 août 2010.<br /> <br /> Nous avons constaté la répercussion importante de notre acte dans la presse, à travers les déclarations de cadres de l’Inra, de certains membres du gouvernement et d’autres institutions. Nous souhaitons par cette tribune apporter une explication claire, précise et approfondie de notre geste, par ailleurs pleinement réfléchi et assumé.<br /> <br /> L’acte que nous avons posé s’inscrit dans le combat mené depuis de longues années contre le développement des manipulations génétiques dans l'agriculture, le brevetage, et la marchandisation du vivant, bien commun de l’humanité. Nous ne sommes pas contre la recherche fondamentale sur les OGM, mais elle doit s’effectuer selon des protocoles rigoureux en milieu confiné. Surtout, elle doit répondre sans préjudice aux véritables besoins de la société, et ne pas faire le jeu du marché.<br /> <br /> De par son caractère publique, notre geste s’adresse à l’ensemble de la société civile et particulièrement aux décideurs politiques qui autorisent, et finalement organisent, la dissémination des OGM dans les champs et dans les assiettes. Ces choix vont à l’encontre de la société qui refuse très largement leur développement. Nos élus ne font donc acte ni de représentativité ni de responsabilité.<br /> <br /> Le dossier OGM est brûlant parce qu’il ne se réduit pas à un simple problème d’agronomie. Nous invitons l’ensemble de notre société à ne pas être dupe face à de tels essais : il s’agit bien de fausses solutions pour de faux problèmes. Car le problème -ou la réalité- est tout autre. Il est en premier lieu d’ordre démocratique et politique, puis agronomique, et non l’inverse comme on essaye de nous le faire croire.<br /> <br /> Notre système agricole est majoritairement productiviste, avec une très forte dépendance à l’égard des firmes multinationales de l'agrochimie et de la génétique. Ce type d’organisation de l’agriculture découle de choix politiques et techniques réalisés en amont, qui appréhendent l’agronomie d’une certaine façon.<br /> <br /> « Il s’agit là d’un enjeu primordial ou « ce qui se joue est le modèle de société. Le combat ne porte pas entre modernité et tradition, mais entre des définitions concurrentes de l'avenir : il s'agit de déterminer quelle sera la "modalité dominante de globalisation". Marchande, productiviste et capitalistique, ou communautaire, culturelle et coopérative ? C'est l'alternative de l'époque. (Hervé Kempf)[1] »<br /> <br /> Nous pourrions faire d’autres choix, car il existe d’autres manières de faire de l’agriculture, qui s’appuient notamment sur le respect du vivant et des hommes, et qui ont depuis longtemps démontré leur capacité à nourrir l’humanité en quantité et en qualité. Nous invitons la recherche française à se tourner vers ce type d’orientations, car la question centrale n’est pas d’être pour ou contre l’investigation scientifique, mais plutôt : quelle recherche veut-on privilégier ? Nous intervenons rarement dans son pré carré, seulement cet essai était particulièrement symbolique, car il est au carrefour des nombreuses questions de société que posent les OGM. Dans le cas d’une technologie de plus, non maîtrisable à terme, comme les OGM, nous serions effectivement contraints de chercher continuellement des solutions à des problèmes que nous aurons nous-mêmes créés.<br /> <br /> Si l’objectif de l’Inra est de répondre aux attentes des citoyens, alors la meilleure réponse qu’ils pourront leur apporter -parce qu’elle est déjà connue- c’est que la culture d’OGM en plein champ n’est pas possible sinon à condamner les autres modes de productions agricoles, et l’agriculture biologique en particulier. Partout dans le monde où les plantes génétiquement modifiées sont utilisées, l’usage des pesticides augmente et la paysannerie disparaît. Les plantes sauvages sont contaminées, la diversité semencière s’écroule et la souveraineté alimentaire est menacée.<br /> <br /> L’Espagne, devenue la poubelle transgénique de l’Europe, en est un triste exemple. Les dizaines de cas de contamination des maïs biologiques et conventionnels ont montré que la coexistence entre cultures GM et non-GM est entièrement impossible. Cette situation a déjà entraîné la réduction de 95% des cultures de maïs biologiques entre les années 2002 et 2008.<br /> <br /> Le monde de la recherche, qu’il soit public ou privé, ne doit donc pas s’isoler au prétexte de neutralité scientifique. Ne lui en déplaise, ses choix sont aussi ceux de la société toute entière, ou devraient l’être, car ses choix peuvent s’avérer, à terme, trop déstructurants pour les organisations humaines en place, et trop dangereux pour les générations futures. Dans ce sens, le premier objectif des chercheurs ne devrait pas être une application immédiate de leurs découvertes. Avant de vulgariser ces dernières ou de chercher à les commercialiser, ils doivent auparavant en avoir simulé les impacts environnementaux et les conséquences sociétales.<br /> <br /> Faire croire que la dissémination des transgènes ne se fait pas lorsqu’un OGM passe au stade commercial, c’est au mieux nous prendre pour des imbéciles, au pire ignorer totalement les lois biologiques. D’un point de vue purement scientifique, l’essai de vigne transgénique résistante au court noué a déjà démontré des contradictions majeures. Sans fleurs ni raisins qui n'auraient pu être laissés qu'en milieu confiné, cet essai ne pouvait en effet donner aucun résultat scientifique valable sur les risques de transmission de l'OGM au raisin et au vin, ni sur son efficacité dans la lutte contre le court noué après la floraison de la vigne. Par ailleurs, il n’a jamais été question d’évaluer les atteintes au terroir, notamment la modification de la microbiologie du sol et des levures. Le passage du transgène du porte-greffe au greffon a aussi déjà été constaté. Pourquoi l'INRA, financé par nos impôts, affiche-t-il publiquement le contraire de certains résultats ayant un lien avec certains risques de contamination ?<br /> <br /> En effet, le transgène présent dans cette vigne étant un gène viral, il offre la possibilité au virus infectant (court noué ou autre virus) d’échanger une partie de son ADN avec celui du transgène. Il s’agit du phénomène de recombinaison, qui a lieu avec une très grande efficacité chez les virus, et qui peut conduire à l’apparition de virus nouveaux, dits « recombinants », à pouvoir pathogène plus élevé. Cette vigne représente donc un véritable réservoir à virus recombinants dont on ne maîtrise rien et qui vont pouvoir se propager dans la nature.<br /> La planète n’est pas une paillasse de laboratoire.<br /> <br /> Actuellement, l’Europe finance l’arrachage définitif de 400 000 hectares de vignes, car nous sommes dans un contexte de surproduction chronique de vin.<br /> L’uniformisation des méthodes de production, celle des terroirs et des vins, sera-t-elle alors un facteur déterminant pour résoudre la crise viticole ? Nous en doutons très fortement, et il nous semble, bien au contraire, que c’est la diversité des agrosystèmes qui protège les producteurs de la concurrence en leur permettant d’identifier clairement leurs produits autour de cahiers des charges. Certaines pratiques agricoles considèrent notamment de manière qualitative le court noué, car il réduit la production et augmente la qualité.<br /> Cultiver de la vigne transgénique en plein champ sur une maladie qui ne menace pas la production française vise donc à l’acceptation sociale des vignes OGM en France.<br /> Les OGM menacent l'ensemble des régions viticoles, patrimoine français exceptionnel.<br /> <br /> Pour nous, le passage beaucoup trop rapide de la technologie OGM à un niveau industriel est hautement révélateur de cette nouvelle approche relativement totalitaire: il s’agit bien ici, de nous imposer le plus rapidement possible les OGM à travers un dispositif de recherche totalement « bunkérisé ». Un dispositif aliénant qui empêche, on l’a vu avec l’Espagne, toute autre forme de progrès et de différenciation.<br /> <br /> Plus personne n’est dupe sur les finalités pratiques du développement des technologies OGM. A moins que l’on cherche à nous les faire accepter par tous les moyens. Mais alors, qu’est ce que la démocratie : est-ce l’art de faire accepter ou celui de respecter et de représenter ce qui profite à l’intérêt général ?<br /> <br /> Un tel enjeu démocratique ne peut faire l’économie d’un vrai débat, ni de décisions courageuses, afin de respecter la volonté, sinon les doutes, de la population. Les effets néfastes des OGM agricoles sont avérés, ils ont depuis longtemps démontré qu’ils n’étaient pas conçus pour le bien des hommes et des écosystèmes, mais pour ce qui fait leur raison d’exister : remplir les comptes en banque des actionnaires de l’agrochimie et de la génétique.<br /> <br /> Quant au fait d’abandonner l’expertise et la maîtrise des OGM aux multinationales, la question est plutôt la suivante : voulons-nous suivre cet exemple qui a condamné des paysanneries riches de savoir-faire et de diversité, et qui conduit à une dépendance totale vis-à-vis de l’industrie despesticides ? <br /> Voulons-nous que les campagnes françaises ne soient plus vouées, à terme, qu’aux seules cultures transgéniques ?<br /> <br /> Les OGM sont finalement un projet de société à part entière qui lègue des contaminations irréversibles aux générations futures. Reste à savoir si la société civile pourra ou non participer à ce choix, si on le lui permet.<br /> <br /> En attendant que la classe politique fasse son travail, et parce que les rouages de la démocratie ne traduisent plus les aspirations de la société, la nécessité fait loi, et la désobéissance civile s’invite pour faire entendre cette voix.<br /> <br /> 25 août 2010,<br /> <br /> Le Collectif des Faucheurs Volontaires d’OGM<br /> <br /> Pour plus d’informations, un de nos sites Internet régulièrement mis à jour :<br /> www.soutienfaucheursbretagne.fr/<br /> <br /> <br /> [1] présentation de l’ouvrage de Jean Foyer : Il était une fois la bio-révolution. PUF "Le Monde", 228 pages, 28 €.
P
Comme Rémi je suis, par principe, un peu perplexe par rapport aux discours qui présentent les plantes transgéniques comme positives sur tous les plans: agricole, sanitaire, écologique et économique. Il est bien invraisemblable qu'il en soit ainsi.<br /> Mais, pour la même raison, n’est-il pas tout aussi invraisemblable que ce plantes soient calamiteuses sur tous les plans ?
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